On y était, et voilà ce qu’il nous paraît essentiel de retenir sur la base des conférences auxquelles nous avons assistées
Toute entreprise peut entrer dans une démarche d’impact et faire de l’impact sa nouvelle boussole
L’impact peut être la raison d’être première de l’entreprise dès sa création ou naître a posteriori d’une volonté des dirigeants et administrateurs
- Cela peut être la raison d’être première de l’entreprise, comme c’est le cas pour CANTOO dont l’objectif premier est d’aider les enfants en situation de handicap grâce à une plateforme numérique adaptative. Si les fonds d’investissement traditionnels et les incubateurs tech ne sont pas adaptés à ces structures, les fonds à impact (Investir plus, France actif…) sont justement dédiés à ce format d’entrepreneuriat.
- Cela peut aussi naître d’une volonté des dirigeants et administrateurs d’une organisation, comme c’est le cas pour le groupe CETIH, qui a mis en œuvre une démarche RSE structurée pour transformer son modèle d’affaires afin de se conformer à sa mission et lui permettre aujourd’hui d’avoir des impacts positifs sur la société et le vivant tout en maintenant sa performance économique.
Dans les 2 cas, maîtriser les basiques de la RSE est fondamental pour tendre vers un modèle à impact
Les 3 basiques de la RSE évoquées sont :
- Se conformer à la loi partout où l’entreprise exerce une activité et veiller à ce que tous les intervenants sur la chaîne de valeur s’y conforment aussi (ie : en particulier les fournisseurs, mais aussi les clients !)
- Définir une stratégie RSE avec un modèle structuré à l’aide de référentiels méthodologiques dédiés telle que la norme ISO 26000 ou des labels sectoriels.
- Définir sa raison d’être et sa mission, afin d’être reconnue comme une société à mission, tel que le prévoit la loi PACTE de 2019.
Avoir un impact c’est avant tout répondre à un problème écologique et/ou social
- L’utilité sociétale de l’entreprise à impact peut-être reconnue depuis la loi relative à l’économie sociale et solidaire (ESS) de 2014.
L’agrément ESUS permet de reconnaître ces structures et de les accompagner à travers une fiscalité adaptée et des sources de financement ciblées.
- Le mouvement Impact France propose un outil, ouvert à toutes les entreprises et accessible en ligne, pour évaluer et cartographier leur impact : L’impact Score*
*https://www.impactfrance.eco/nos-actus/impact-score-un-outil-pour-reveler-et-mesurer-son-impact
Les entreprises doivent prendre conscience que le combat n’est pas uniquement au niveau du climat, mais aussi de la biodiversité de laquelle dépend directement et immédiatement notre économie
Le problème planétaire de l’effondrement de la biodiversité, aussi visible soit-il, est souvent éludé par le problème du changement climatique
La biodiversité, et les services écosystémiques qui y sont inhérents, se détériorent dans le monde entier depuis la fin du 19ème siècle* :
- 75% de la surface terrestre est altérée de manière significative
- Environ la moitié des récifs coralliens a été perdue depuis 1870
- 25% des espèces évaluées sont menacées d’extinction, soit 1 million d’espèces.
Or la prise en compte de la biodiversité s’est faite avec environ 15 ans de retard par rapport à la prise en compte du changement climatique, et le premier rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité a été publiée en 2019.
Aujourd’hui, il est intéressant de constater que 15 objectifs de développement durables (ODD), sur les 17 sacralisés par l’ONU, dépendent directement ou indirectement de la préservation de la biodiversité.
*Source: Rapport IPBES 2019
Pour tenir compte de la biodiversité, les entreprises peuvent œuvrer en faveur de modèles régénératifs
Le modèle régénératif permet à l’entreprise d’exercer sa mission tout en ayant un impact positif sur les limites planétaires
- L’objectif du modèle régénératif est de faire prospérer l’entreprise tout en permettant la régénération du vivant dans le cadre des limites planétaires*
- Le modèle régénératif invite à revoir son modèle d’affaires en intégrant les composantes du capital environnemental et du capital social en partant d’un constat simple :
Le résultat de l’entreprise ne peut pas être uniquement financier, tout comme le calcul de la richesse créé ne peut pas ignorer l’effondrement de la biodiversité, alors que 50% du PIB mondial en dépend directement**
Entrer dans un modèle régénératif implique de revoir son modèle économique pour créer plus de valeur
Plusieurs modèles économiques permettent d’entrer dans une logique de régénération en limitant l’empreinte écologique, comme par exemple :
L’économie circulaire : Par exemple le groupe ARES, entreprise du secteur de l’ESS, a démontré comment tirer parti de l’économie circulaire pour tendre vers un modèle régénératif, à travers un partenariat avec le groupe SEB pour assurer le reconditionnement de certains électroménagers, dans le cadre de l’initiative « répareSEB*»
Le biomimétisme : Par exemple le Groupe Danone a remplacé un composant chimique par un composant organique dans la formule de l’Activia, permettant d’améliorer les propriétés bienfaisantes du produit tout en limitant les coûts et l’impact sur les organismes vivants.
https://www.groupeseb.com/fr/repareseb
Si vous aussi cette transformation de l’économie vous passionne, contactez-nous !
27 rue Blanche 75009 Paris France
contact@thinkmarket.com
01.48.03.55.72
Nos expertises
Nos secteurs
Notre cabinet
Nos actus
Nous rejoindre
Nous contacter
Retrouvez-nous sur les réseaux
Mentions légales
Charte de confidentialité
Inscrivez-vous à notre Newsletter